Ces dernières années, la résilience en entreprise est devenue un mot-clé dans les stratégies RH. Ateliers de gestion du stress, formations à la pleine conscience, programmes de bien-être…
Problème : la plupart de ces initiatives se concentrent exclusivement sur l’individu.
Résultat : on demande aux collaborateurs de « tenir » dans un système qui, lui, ne change pas.
Une récente revue systématique publiée dans BMC Public Health (2025) confirme cette tendance : la majorité des interventions mesurées ciblent uniquement des compétences personnelles (ex. gestion du stress, pleine conscience, auto-compassion), et peu intègrent des changements organisationnels.
Selon la norme ISO 22316, la résilience organisationnelle est :
“La capacité d’une organisation à anticiper, absorber et s’adapter aux perturbations, grâce à un leadership engagé, une culture adaptable, une circulation fluide de l’information, une gestion proactive des risques et une amélioration continue.”
En pratique, cela implique de :
Pourtant, l’étude publiée dans BMC Public Health (2025) montre un décalage :
Ce déséquilibre crée un paradoxe : on renforce la capacité des collaborateurs à s’adapter, mais on laisse inchangé le cadre qui génère les tensions.
Une résilience centrée sur la seule personne comporte trois risques :
Chez eBloom, nous considérons que la résilience durable ne peut pas être seulement un état d’esprit ; c’est un système qui :
C’est là que l’approche organisationnelle devient essentielle : aligner les pratiques collectives avec le développement individuel.
Former les collaborateurs à « tenir » est utile, mais insuffisant.
Les organisations qui sortent renforcées des crises travaillent sur deux fronts : le développement des personnes et l’évolution du système.
C’est cette alliance qui transforme la résilience en entreprise d’un réflexe individuel en un atout collectif durable.
Quelle est la différence entre résilience individuelle et organisationnelle ?
La résilience individuelle repose sur les ressources personnelles d’un collaborateur. La résilience organisationnelle implique aussi les processus, la culture et la structure de l’entreprise.
Pourquoi le mix humain + digital est-il plus efficace ?Parce qu’il combine la force des interactions directes avec la régularité, la traçabilité et l’automatisation des outils numériques. Résultat : un gain de temps sur les tâches répétitives, pour se concentrer sur les actions à forte valeur ajoutée.
Comment mesurer la résilience en entreprise ?
Via des indicateurs de ressenti collectif, de charge de travail, de satisfaction et de performance, combinés à des retours qualitatifs.